Les Cours open de Tap /Claquettes à Paris
Les Cours Open de Tap dance/Claquettes
Roxane Butterfly , est une figure pionnière des claquettes-tap dance contemporaine. Performer, chorégraphe et professeur de renommée internationale qui a enseigné dans les plus grandes école de Broadway et universités dans le monde entier. Dans ses cours, cette figure iconique du tap dance underground New Yorkais depuis trois décennies, transmet l’art du tap dance dans la grande tradition jazz de ses maîtres les Original Hoofers, auprès de qui elle s’est formée dans les années 90 à New York, plus particulièrement Jimmy Slyde. Les élèves y apprécient spécialement le focus mis sur la qualité du mouvement, l’interprétation et la musicalité, le tout dans une ambiance chaleureuse où l’exigence ne rime pas avec compétitivité mais avec échange.
- Les niveaux
Niveau Inter – Mercredi 18h30- 20h
Niveau Avancé – Jeudi 12h- 13h30
Disponible pour cours particuliers - Les prix
Cours à l’unité : 25 euros
Carte 4 cours consécutifs valable un mois : 80 euros - Le lieu
Studio Basement, 38 rue Rochechouart. Paris 9. Métro Anvers (L2) - S’inscrire
Demander une fiche d’inscription en écrivant à: rb.worldbeats@gmail.comUne PROFESSEUR de Claquettes au parcours exceptionnel
Connue pour son talent exceptionnel pour l´improvisation, Roxane Butterfly est une figure de proue du tap dance (danse de claquettes) contemporain depuis plus de deux décennies, aux États-Unis mais aussi en Europe. Née à Toulon, elle est la première femme de l’histoire du tap dance à avoir eu une carrière reconnue aux Etats-Unis et avoir remporté le prestigieux Bessie Award au Joyce Theatre de New York en 1999. Elle représente un lien direct avec la génération de ses mentors, les Original Hoofers. Véritable icône du tap dance underground, elle est particulièrement connue pour ses expérimentations musicales dans des univers musicaux distincts de la tradition jazz tap classique, du free jazz à la musique classique en passant par le flamenco, la musique arabe et indienne, l’electronica etc…
Cette danseuse de claquettes peu commune a eu l’immense privilège de partager son son avec des légendes du jazz dont George Benson, Les Paul, Stanley Jordan, Ron Carter, Aldo Romano, Benny Powell, Phil Woods, Dennis Charles, Elisabeth Kontomanou…, des figures pionnièeres sur la scène world-music comme Cheick Tidiane Seck (piano), Brice Wassy (drums) et Prabhu Edouard (tabla), Leonard Eto (taiko drum)…, des plus grandes références dans l’univers flamenco telles que flamenco Tomasito et Carles Benavente…, pour n’en citer que quelques uns. Son inventivité et versatilité l’ont conduite à collaborer avec le bassiste contemporain Barre Philipps, la percussioniste Evelyn Glennie dans le film Touch The Sound, de créer un soundtrack pour le documentary The Origins of Music, et même de jammer avec le cheval de Bartabas!
L’histoire des « claquettes » – Claquettes ou Tap Dance?
« Je pratique un langage aux origines africaines méconnues, le Tap dance, tenu pour l’ancêtre du Jazz. Sa genèse est douloureuse puisque liée à l’esclavage noir-américain. C’est la seule expression artistique au monde qui subit le même sort que subissaient jadis les esclaves sur les plantations, dont les maîtres inventaient le nom pour effacer leur vie d’avant. On en change le nom. En France, il s’appelle Claquettes. En Italie Tip Tap. En Allemagne StepTanz. En Espagne Claqué. Au Portugal Sapateado. En Suède Steppi. Etc… Les Japonais sont parmis les rares pratiquants de cet art à en avoir respecté et honoré le nom sans jamais le dénaturer par leur propre interprétation. Imaginez si vous vous risquiez à changer le nom du flamenco aux Etats Unis, en Chine ou en Suisse? Les gitans vous attendraient pour sûr à la porte prêts à vous cogner. Je caricature. Mais ce serait à juste titre. Idem pour le tango, la salsa, le hip hop et même le jazz… A t ‘on jamais vu ces langages usurpés jusque dans leur nom? Non. Alors pourquoi le Tap dance?
En conséquence, le tap dance, au titre systématiquement traduit dans tous les pays post coloniaux, ne répond présent à l’appel d’aucun programmateur au 21ème siècle. Sans nom, il n’ existe pas. Nous ne pouvons exister ni être respectés en tant que mouvement, que si nous avons un nom. Notre nom. Nous, les rares pratiquants de cet art créolisé par l’histoire complexe des Etats Unis, sommes aujourd’hui encore réduits à la pure technicité d’une chaussure (« claquettes »), et séparés de toute mouvance contemporaine. Je suis tap dancer. Ne m’appelez pas autrement. » _Roxane Butterfly